Facteur essentiel de l’automatisation des tâches informatiques, le Job Scheduler améliore la production informatique, réduit les risques et diminue les coûts opérationnels, offrant ainsi une efficacité accrue et un meilleur retour sur investissement pour les DSI et les entreprises. On explique davantage dans cet article comment la mise en place d’un tel outil transforme les entreprises et maximise leur potentiel de production et d’innovation.
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Qu’est-ce que le Job scheduler ou l’ordonnanceur ?
Un Job Scheduler, également appelé ordonnanceur des tâches informatiques, est un outil utilisé par les entreprises, au sein de leur production informatique, pour automatiser les tâches répétitives et chronophages, planifier les traitements, organiser les enchaînements, synchroniser les jobs et ajuster les exécutions, réduisant ainsi les coûts et garantissant les délais de production.
Bien qu’il semble similaire à l’orchestration, le Job scheduler se concentre principalement sur la planification et l’exécution des tâches d’exploitation et d’applications, tandis que l’orchestrateur se focalise davantage sur des aspects techniques tels que le provisionnement des machines, la gestion des services et des processus, ainsi que les mises à jour logicielles et système.
Comment fonctionne un Job scheduler ?
Le fonctionnement d’un Job Scheduler repose sur plusieurs étapes clés :
- Planification et règles évoluées : Tout commence par la planification des tâches, qui intègre des règles sophistiquées prenant en compte les jours fériés, les cycles d’exécution et les calendriers internationaux pour assurer une automatisation idéale.
- Définition des contraintes de démarrage : Des contraintes sont définies, telles que des plages horaires minimales et maximales de démarrage, ainsi que des conditions internes (comme la synchronisation avec d’autres traitements) ou externes (comme la disponibilité de fichiers ou de données dans une base).
- Exécution des traitements : Une fois toutes les contraintes levées, le Job Scheduler exécute les traitements selon leur description, qu’il s’agisse de transferts de données, de purges de bases de données, de provisionnement sur le Cloud, de démarrage de processus ou d’exécution de programmes applicatifs.
- Gestion des anomalies : En cas d’anomalie sur une tâche, le logiciel doit fournir une gamme de mécanismes pour réagir de manière adéquate au contexte, tels que des ré-essais automatiques, des chemins dégradés, des alarmes, des communications avec l’outil de supervision, ou encore l’annulation ou le blocage de travaux.
- Réactivité et gestion manuelle : L’outil permet une réaction rapide en fournissant une vue claire des graphes d’exécution, une structuration des enchaînements pour faciliter la reprise, ainsi que des consignes d’exploitation claires, ainsi que plus d’informations.
Les avantages d’un Job scheduler
Amélioration de la production informatique
Une maîtrise du référentiel des tâches ordonnancées, des flux de production et des procédures de reprise est essentielle pour garantir une efficacité optimale dans les opérations. La standardisation joue un rôle crucial en assurant une qualité constante des résultats et en permettant des gains de temps significatifs.
L’utilisation d’un ordonnanceur ou d’un job scheduler offre une flexibilité immédiate pour répondre aux nouveaux besoins ou aux changements de périmètres. Cette capacité de montée en charge rapide est un atout majeur pour maintenir la fluidité des processus de production.
Réduction des risques
Les erreurs résultant des opérations manuelles, les oublis et les pertes de temps associées aux contrôles manuels sont autant de facteurs de risque pour la production informatique. L’ordonnanceur ou le job scheduler intervient de manière efficace pour atténuer ces risques, permettant ainsi aux équipes de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. De plus, la mise en place d’une organisation claire des tâches et des processus informatiques au sein de la DSI est facilitée, ce qui renforce la résilience opérationnelle de l’entreprise.
Réduction des coûts
L’automatisation des tâches informatiques induit une réduction notable des coûts opérationnels au sein des entreprises, ce qui se traduit par un meilleur retour sur investissement pour l’ensemble de l’activité. En optimisant la charge de travail, l’automatisation contribue à accroître la rentabilité de la DSI, tout en améliorant l’efficacité globale de l’entreprise.